lundi 19 février 2007

Première semaine à Innsbruck... et premières photos!

Première semaine autrichienne…

Ce fût sous une pluie continue que je traversais la Suisse avant de passer la frontière entre la « Switzerland » et l’ « Österreich ». Quelques dizaines de kilomètres de tunnels plus tard, j’arrivais à Innsbruck pour prendre possession de ma chambre d’hôtel et y déverser mon appart ambulant (contenu tant bien que mal dans la clio).

Cette première semaine fût l’occasion de découvrir l’hôpital d’Innsbruck où se trouve le labo auquel j’appartiens désormais et de profiter du super accueil de Wolfgang et Michael. Dès mon arrivée le mardi matin au labo, je fus pris en main par le duo autrichien et tout alla très vite : recherche fructueuse d’appart via les annonces internes de l’hôpital, ouverture d’un compte en banque, demande de deux mois d’avance sur salaire à l’hosto (sisi), visite des lieux en long, en large et en travers, dont celle de mon bureau, inscription à un cours d’allemand pour débutant, paperasserie administrative (notamment pour avoir le droit de travailler à partir d’examens médicaux, et pour obtenir la carte magique qui permet de becter à la cantine de l’hosto (repas complet pour 3,50 euros et pas dégeu en plus). Bref, un mardi bien rempli.

Les autres jours de la semaine se sont déroulés dans un esprit relativement similaire avec une part de travail prenant un peu pus d’ampleur au fil des jours (dans un premier temps lecture, lecture et re-lecture, j’ai tant de choses à découvrir…)

Mes soirées quant à elles m’ont permis de découvrir (en solo ou avec Michael et Sylvia) quelque peu la belle ville d’Innsbruck, ainsi que quelques uns de ses bars et autres restaurants.

L'incontournable "Toit doré" (Goldenes dachl)

Les fameux clocher Tiroliens

Depuis l'un des ponts d'Innsbruck (Innsbruck signifiant "Pont sur l'Inn", l'Inn étant le fleuve passant traversant la ville)

Au second plan, la rue de mon futur appartement, donc ma future rue; la Inn Straß (la rue du Inn), prononcer Inn Strasseu


Quant à ce week-end… Quel week-end !!! Samedi matin, direction la station de ski de ????? avec Wolfgang, Yvonne et leur petite fille. Une journée splendide, pas un nuage, une neige pas trop dégeu (pour faire le difficile) et un accès VIP (parking au pied du petit train tyrolien (sorte de téléférique sur rail), forfait gratuit, beignet de carnaval à volonté,…) grâce à la maman d’Yvonne, j’ai nommé Ursula, qui travaille à la station. Pas mal comme plan hein ??? Et encore, vous n’avez rien vu…

Wolfgang et ma pomme


Le midi, une pause déjeuner fort sympathique en terrasse au soleil, et en guise de repas : deux Stiegel d’un demi-litre chacune (Salzburger bier, la meilleure donc, car Wolfgang est originaire de Salzburg, n’y voyait aucun chauvinisme). Ah oui, ici, niveau bière ça plaisante pas ! Ca, ça vous requinque un skieur en moins de temps qu’il n’en faut pour siffler sa bière !!!

L'arme du crime


Les accusés

Après notre intermède céréalier, la petite famille me quittait, et j’enchaînais deux descentes supplémentaires avant de rentrer avec Ursula et deux de ses collègues de la station. Et décidément, les gens qui bossent en station (je pense particulièrement aux gars) se ressemblent beaucoup. Du genre 100 à l’heure en descente, et vas-y que je double tous ces cons de touristes, et que je fais hurler la chiotte, bref, une descente épique et donc vous l’avez compris rapide (Ursula était un peu gênée je crois, mais pas trop quand même, et elle avait bien raison).


Et ce dimanche, on a remis ça, mais ça la petite, car on a eu droit à un traitement de faveur exceptionnel !!! Départ à 7h d’Innsbruck et montée au sommet avec les pisteurs à 7h45, alors que la station n’ouvre qu’à 9h, pour une descente façon « les rois de la montagne ». C’est pas compliqué, la station pour nous trois (Wolfgang, Yvonne et moi), aucun autre skieur, le soleil en train de se lever sur les montagnes, toujours pas un nuage en vue, et une neige vierge de toute trace de ski !!! C’est pas énorme la vie à Innsbruck, hein ? Qu’est ce qu’on dit ? Merci Ursula !!!


Cherchez bien, vous trouverez le petit train


Et voili, à 9h quand tout le monde arrive, pause petit déjeuner avec pour moi deux cafés, un bretzel (mais un vrai), deux saucisses sèches alpines, et un apple schtrüdel (j’ai écrit n’importe quoi, aucun souvenir de l’orthographe, mais c’est une sorte de chausson à la pomme roulé avec des amandes, de la cannelle, et ça tient au corps). Encore quelques descentes, puis une pause bière comme la veille à notre point de ralliement, un coup de schnaps avec Ursula (un alcool local de poire Williams rouges vraiment délicieux) et en route pour une sieste bien méritée à l’hôtel.

Enfin voilà pour une première semaine autrichienne. Et la semaine prochaine (19 au 25) s’annonce sympathique avec une réunion boulot en compagnie des principales personnes avec qui je vais bosser de manière à baliser le terrain pour l’année qui vient, un déménagement mardi suivi d’une après midi fériée pour cause de carnaval (et y parait que c’est pas triste) et sûrement plein d’autres choses par la suite. Alors à bientôt pour la suite…

Sur le chemin, une étape stéphanoise...

Hallo !!! (Salut en allemand)

Tout débuta par un départ samedi matin de Bordeaux pour une arrivée en deuxième moitié d’après midi sur St Etienne au restaurant de Thierry, j’ai nommé le « Restaurant Nado ». En plein centre de St Etienne, dans une rue piétonne, Thierry a donc ouvert son resto cet été. Dans un cadre moderne et épuré Thierry vous servira une cuisine « quasi gastronomique » (c’est lui qui l’a dit) qui vous en mettra plein les papilles, croyez moi ! Et franchement la déco… c’est superbe. Tout a été fait sur mesure, le bois des tables et des chaises est le même que celui que l’on retrouve autour du comptoir, les luminaires en mettent plein la vue, mais surtout… c’est délicieux (je me répète, mais pour un resto, cela reste le principal). Allez y les yeux fermés et surtout dites bien que vous venez de ma part ;-p

Le soir venu, et après avoir eu le bonheur de manger « chez Nado », nous partîmes pour une petite virée nocturne à la découverte du Sainté by night. Ma foi, les endroits les plus branchouilles quelques soient les cités se ressemblent un peu tous, principalement de par la population qui les fréquente. Mais ne crachons pas dans la soupe, ça fait toujours plaisir d’y faire un tour et d’apprécier la plastique de certaines personnes (car quand la musique se fait tirer par l’oreille pour vous faire remuer du popotin, c’est encore ce que l’on a trouvé de mieux à faire en boîte). Mais on se lasse quand même au bout d’un moment et vient alors le moment (sur les coups des 5h du mat’) de becter une bonne pizza qui nous a remis sur pieds et nous a permis d’aller… nous coucher !

Réveil à 13h du mat et petit match de basket dans une salle où sévissent quelques basketteurs stéphanois et où Thierry a ses habitudes. Super moment de franche rigolade, genre les blancs ne savent pas sauter (ma pomme en l’occurrence), même si je ne suis pas peu fier de mon contre fulgurant conclu magistralement par un double pas victorieux qu’un albatros en plein décollage n’aurait pas renié.

Puis retour à l’appart où Nadia nous rejoignit, partie qu’elle était visiter sa maman. Et pour clore le week-end en beauté, une victoire écrasante des girondins sur les marseillais sur le score fleuve de 1-0 (spéciale dédicace à mon parrain).

Le lundi matin après un au revoir à mes chers hôtes, je reprenais donc mon fier destrier afin de filer droit sur l’Autriche !!! tatatan…