lundi 21 mai 2007

De retour parmi vous...

Hallo tout le monde !


Désolé pour cette (trop ?) longue interruption de nos programmes mais c’est qu’il s’en est passé des choses depuis mon escapade viennoise. Vous me direz « Heureusement, vu que c’était il y presque 2 mois maintenant !»


Il y a eu notamment un passage rapide sur notre très cher territoire français pour satisfaire aux devoirs citoyens (vous l’aurez compris je parle bien entendu des présidentielles, ahhh…les présidentielles…) sur Bordeaux et surtout une semaine sur Toulouse pour un séminaire fort intéressant et toujours en bonne compagnie grâce au consortium européen qui m’emploie accessoirement (www.evan.at) avec des Autrichiens, des Allemands, des Espagnols, des Grecs, des Portugais, des Français bien sûr et même cette fois-ci des Etat-Uniens et un Sud-Africain de Bordeaux bossant à Toulouse, héhéhéhéhéhé

Depuis, retour en terres autrichiennes où l’été continue à faire des siennes en plein cœur du printemps. Qui dit soleil, dit rando dans les montagnes. Qu’à cela ne tienne, rando dans les montagnes il y eu il y a une semaine. Toujours en compagnie de nos guides préférés les biens nommés Michael & Sylvia, nous voilà parti pour une boucle de quelques heures dans les alpages. Que c’était beau… et buccolikkkkk, ça m’a même rappelé une chanson des Nuls du genre (avec un fort accent germanique et un casque à pointe)

« Les petits zoisseaux gassouilleeeent, gazouilllent, les petits oisseaux gassouillent dans les prés.

Cui cui cui font les petits oisseaux, etc…»

Toujours la vallée du Inn, cette fois-ci en "été"

Après Luchon pour ceux qui l'ont connu, le retour de l'émir


Et puis ce week-end, ce fût Verona et sa région, dont le splendide Lago de Garda (le plus grand lac italien). Super chambre en agriturismo dans la campagne notamment chez Nicola Bresaola et sa femme Marina (www.nicobresaola.it) à ne pas manquer si vous passer dans la région, en l’occurrence à Custoza (20 km au Sud Ouest de Vérone). On a même eu droit à une invitation pour un concert de blues dans un petit village voisin, concert de duettistes guitare/harmonica vraiment génial (et même une petite chanson de Brassens et en français en bonus, sisisi).

En route pour Verona (*J)

Sur la route pour Verona

En chemin, donc...

On en prend plein les yeux (*J)

Bien entendu, j’ai joué à l’amnésique en ce qui concerne un certain soir de juillet dernier (le 9 exactement, comme Raymond la science aimait tant à le répéter).

Verona et son Arena (*J)

Verona et ses touristes, dont je faisais partie

Verona et ses jeux sans âge (*J)

Ahhh, les italiennes... Allez y vous pouvez zoomer en cliquant sur la photo!

La place aux Herbes

Un pont romain (*J)

Le Lion Ailé, symbole de l'influence Vénitienne sur Verona

Ahhh, les gelati (*J)

J (*J)

Mais qui est ce photographe ? (*J)


Et puis cette semaine c’est le CNRS et ses auditions sur Paris. Cette année, je ne ferai que l’aller-retour sur 24h (toutes mes excuses à la famille Giacomoni, mais pleins de gros bisous quand même). Et comme on dit ce sera pour la prochaine fois, et oui car caractéristique du système français, on sait à l’avance qui sera recruté et donc qui ne le sera pas, héhéhéhé, ils sont forts ces français ! Vous l’avez compris, semble-t-il, ce ne sera pas moi.

Mais que l’on se rassure, je suis heureux en Autriche !


Prochaines expériences étrangères prévues pour la 3° semaine de juin avec une semaine de vacance sur Coimbra com os meus amigos portugueses ! Et ensuite un petit tour à Leipzig fin juin pour un nouveau congrès entre jeunes gens du consortium européen.


Voilà, vous en savez un peu plus sur ma vie de troubadour. En attendant de lire vos commentaires (que vous pouvez désormais laisser librement sans être détenteur d’un compte google, chose qui n’était pas possible avant, désolé), je vous adresse à toutes et à tous la bise tirolienne.

yanninho, FC Tirol Innsbruck

lundi 19 mars 2007

Escapade viennoise (à ne pas confondre avec escaloppe viennoise)

Hallo !

Me revoici, de retour de Vienne (Wien en autrichien). L’objet de ce séjour de 5 jours sur la capitale autrichienne était la tenue du congrès européen de radiologie (le plus gros congrès de radiologie d’Europe semble-t-il). Nous nous sommes rendu sur place avec Michael (dit Much, prononcé Mourr) ainsi que Ralph (radiologue de son état) en train, mais sans Wolfgang retenu par des obligations sabbatiques en famille du côté de Ténériffe. Cinq heures trente de voyage afin de parcourir le pays d’ouest en est. Et 5h30 de train, c’est long… Alors qu’est ce qu’on fait en Autriche quand il faut passer le temps… ben on va à la voiture bar et on boit des bières, pardi. Ici c’est pas dur, on boit tout le temps des bières. Résultat, je pense qu’on a du passer une bonne moitié du voyage dans le wagon bière, euh pardon, bar.

Une habituée de la voiture bar...


Jeudi soir (le 8), nous voici donc sur Vienne dans le métro à la recherche de notre hôtel. L’hôtel Congress en jette peut-être de par son nom, mais ça s’arrête là. Vraiment pas un hôtel à recommander, même si ce n’était tout de même pas un hôtel de passe. Le séjour s’est donc déroulé comme suit : la journée congrès et le soir et la nuit, visite éclairée de Vienne grâce aux excelllllents talents de guide de Michael. Que des supers petits restos, des supers bars, des supers soirées... On a même eu droit à une virée surprise dans la boîte phare des années 80 sur Vienne, car le proprio n’est autre que le cousin d’un collègue. Un sacré samedi soir… Même si le U4 est resté un peu trop dans les années 80 (n’oublions pas que 27 ans plus tard, il arrive que les 80’s fassent ringuard, surtout au niveau déco et musique, ce qui en boîte avouons le, est quelque peu fâcheux). Mais on a quand même sacrément rigolé, et en plus on se faisait rincé gratis, alors bon, on va pas se plaindre non plus.


Ralph et ma pomme au concert d'inauguration du congrès

Le dimanche après midi on a quand même trouvé le temps de visiter le MUMOK (pour Museum Moderner Kunst, musée d’art moderne donc). Et bien hasard ou pas, figurez vous que l’expo temporaire portée sur Yves Klein et ses monochromes bleus, or et rose. Yves Klein que j’avais réellement découvert en décembre au Centre Georges Pompidou pour une expo grandiose visitée en compagnie de quelques amis portugais alors de passage sur Paris (Denise, Chico, …). Et depuis, sachez le, je suis fan de Klein. Alors, ce bis repetita fût un vrai bonheur, même si l’expo était réduite de moitié par rapport à celle de Beaubourg. Michael et Reto ont adoré. Et ce musée, quelle merveille architecturale. A ce sujet, j’ai découvert que la ville de Vienne avait eu une initiative vraiment géniale, en (re) construisant tout un quartier autour de ses musées d’où le nom de Museum Quartier. Un endroit vraiment génial. Ainsi, lundi après-midi je suis revenu seul afin de visiter le Musée Leopold (du nom de son fondateur et pourvoyeur d’œuvre, le Léopold en question étant un collectionneur fortuné, dentiste à la retraite, quand on vous dit que dentiste ça gagne bien…). C’est dans ce musée que l’on peut admirer quelques toiles de Klimt (moins que ce que je pensais en fait), ainsi qu’un bon nombre d’œuvres de Egon Schiele que j’ai découvert avec bonheur à l’occasion. Là aussi, encore une fois, un superbe bâtiment construit pour le Museum Quartier.


Photos volées d'Anthropoémétrie bleue (clin d'oeil aux pologues, c'est la couv des Bulletins et Mem de la SAP)

Much et Reto à la sortie du Mumok (admirer le pas de danse et la synchro)

Le bâtiment du Mumok

Un des murs du Mumok superbement éclairé en hommage à Yves Klein


La place du Museum Quartier


Messieurs Klimt et Schiele perdus dans leur pensées au Musée Leopold


Promeneuse dans le Musée Leopold

Enfin que dire de la ville elle-même, qui pour le peu que j’en ai vu, mais c’est quand même un gros peu, grâce à Much, est vraiment splendide. Avant d’arriver, on en connaît la réputation, et une fois que l’on y est, et bien force est de constater que cette réputation n’est point usurpée. Mais alors point du tout. Que ce soit les bâtiments, les places, les avenues, les statuaires, le marché aux fruits et aux légumes (un des plus grands, si ce n’est le plus grand d’Europe à ce qu’il paraît), les parcs, c’est vraiment superbe et très impressionnant. On sent bien que l’on se trouve dans une ancienne capitale d’Europe comme ont pu l’être Rome ou Paris en leurs temps.


Much (alias Michael) hésitant quant au choix de sa bière. Ce sera finalement une Weiss Bier.

A l'intérieur du Musée Leopold, je découvre grâce à cette photo que des choses sont inscrites aux murs...

Edward Hopper n'était pas loin...

Le fantôme de la place du Museum Quartier (le Leopold Museum en arrière paln)

Une lumière dans le Museum Quartier


Je vous laisse sur ces quelques photos. Vous l'aurez compris, aujourd'hui ma plume ne me porte point aux nues (si jamais elle ne m'y porta un jour), mais j'espère que vous vous ratrapperez grâce aux photos.

Bises et beijinhos à tout le monde.

lundi 5 mars 2007

Installation suite et fin...

Hallo ! Bonjour tout le monde !


Enfin un peu de temps en ce samedi après midi pour m’asseoir à mon bureau (à l’appart, hein, attention) et écrire quelques lignes pour alimenter le blog.


Tout d’abord, ça y est, je suis vraiment installé dans mon appart et j’ai pris mes marques. Le lit a désormais un matelas (IKEA), les cadres sont au mur, j’ai même fait du zelle en recouvrant mon très confortable mais très laid sofa avec des dessus de lit pistache, chocolat vanille (humm, c’est bon). Bref, si l’appart est en parfait état disons que désormais il est également un peu plus chaleureux, enfin j’espère. Du reste, nous avons pendu la crémaillère samedi dernier avec Wolfgang, Michael et Sylvia (l’amie de Michael). Soirée fort sympathique où j’ai pu apprécier la descente des autrichiens (là je parle pas du ski).

Le séjour


L'entrée


Depuis ma fenêtre

La semaine qui vient de s’écouler aura eu pour but administratif la mise aux normes autrichiennes de ma bagnole. Et bien, il y en a des choses à faire : contrôle technique, réparations découlant du contrôle (à savoir liquide de frein et phare), équivalent de carte grise, taxe contre la pollution, assurance et enfin le fin du fin, le but de toutes ces démarches, au demeurant fort coûteuses, la vignette me permettant de stationner gratuitement dans ma rue. Et ben figurez vous que la vignette je ne l’ai pas encore car il faut que j’attende une bonne semaine le temps que l’administration enquête sur le fait que je suis effectivement dans l’impossibilité de louer un garage (dingue non !). Et donc bien entendu, je suis désormais l’heureux propriétaire d’une clio immatriculée en Autriche avec un bel aigle tirolien dessiné sur les plaques ! Elle est pas belle la vie, hein ?


La belle plaque... avec le bel aigle


Niveau boulot, les choses avancent également en terme d’installation et d’administratif. J’occupe désormais mon bureau personnel, et j’ai ma carte de l’hosto permettant donc de becter à la cantoche mais aussi semble-t-il d’avoir des supers prix sur des marchandises de luxe a acheter en demi gros (façon métro semble-t-il, mais version luxe donc) à des prix défiant toute concurrence (une genre de carte du parti communiste sous staline). Je vous raconterai si ça vaut le coup. Et qu’en je ne m’affaire pas dans les administrations diverses et variées et bien figurez vous que je travaille, et oui. Toujours beaucoup de lecture qui me permettent désormais de mieux comprendre et appréhender ce qui m’attend au cours de cette année et également ce que l’on attend de moi. En tout cas ce qui est sûr c’est que la motivation est bien là et que je suis impatient de me lancer dans le vif du sujet, à savoir commencer à manipuler les données scanner de certains patients avec des gros trous dans le crâne et tenter du mieux possible de modéliser les implants nécessaires au « bouchage » du dit trou.
La semaine prochaine, je serai avec Michael sur Vienne entre le 9 et le 13 pour le congrès européen de radiologie qui devrait nous permettre de rencontrer pas mal de personnes intéressantes et également de profiter de la ville de Vienne et de ses nombreux atouts. Comme vous le voyez, le boulot reste très intéressant !!!

Sinon, pour faire quelques jaloux, sachez qu’ici il neige depuis 4-5 jours de manière discontinue (sur les hauteurs j’entend, ici à Innsbruck il ne fait que pleuvoir), ce qui permet aux reliefs de reprendre des allures dignes de montagnes en février-mars, chose qui n’était plus vraiment d’actualité avec l’étonnant redoux que nous avons connu la semaine passée. Et votre serviteur et bien entendu allé tester la neige pour vous. Et bien sachez qu’elle est excellente, mais hélas comme il neige toujours et qu’on est dans les nuages/brouillard (le fog en anglais, j’aime bien ce mot), je n’ai testé que deux heures ce matin et puis j’ai abandonnée, trop mouillé et trop dur d’y voir quelque chose. Et moi le ski en braille, je sais pas faire. Par contre, je ne sais pas si vous vous rappelez mon « ami » de la station (pilote de rallye à ses heures perdues) qui nous avait redescendu avec Ursula, la mère d’Yvonne, femme de Wolfgang (ouf, j’en ai fini de l’arbre généalogique) Et bien la dernière fois quand on avait fait la pré-ouverture des pistes, il m’avait chambré sur mes skis antédiluviens acheté à cash converter avec Dorothée il y a de ça quelques années. Et bien en fait, et ça je ne l’avais pas compris, il voulait absolument me prêter ses supers skis pour que je les essaye et que j’apprécie la différence. Donc ce matin on a échangé nos skis, enfin lui il est resté bosser au télésiège, et moi je suis aller m’éclater avec ses skis. Et c’est vrai que c’est la classe. Je crois que je vais craquer pendant les soldes de fin de saison sur des nouveaux skis. Donc je dis « merci Herbert ! »


Mais rassurez vous, dimanche il a fait beau, et j'ai donc rechaussé les skis pour profiter de la neige toute fraiche et de la superbe vue d'Innsbruck depuis la station de Axamer Lizum

Pas mal la vue, hein...?


Voilà, vous savez presque tout. Je vous embrasse toutes et tous et vous donne rendez vous une prochaine fois pour de nouvelles aventures (probablement viennoises).

Yanninho, FC Tirol Innsbruck.

lundi 19 février 2007

Première semaine à Innsbruck... et premières photos!

Première semaine autrichienne…

Ce fût sous une pluie continue que je traversais la Suisse avant de passer la frontière entre la « Switzerland » et l’ « Österreich ». Quelques dizaines de kilomètres de tunnels plus tard, j’arrivais à Innsbruck pour prendre possession de ma chambre d’hôtel et y déverser mon appart ambulant (contenu tant bien que mal dans la clio).

Cette première semaine fût l’occasion de découvrir l’hôpital d’Innsbruck où se trouve le labo auquel j’appartiens désormais et de profiter du super accueil de Wolfgang et Michael. Dès mon arrivée le mardi matin au labo, je fus pris en main par le duo autrichien et tout alla très vite : recherche fructueuse d’appart via les annonces internes de l’hôpital, ouverture d’un compte en banque, demande de deux mois d’avance sur salaire à l’hosto (sisi), visite des lieux en long, en large et en travers, dont celle de mon bureau, inscription à un cours d’allemand pour débutant, paperasserie administrative (notamment pour avoir le droit de travailler à partir d’examens médicaux, et pour obtenir la carte magique qui permet de becter à la cantine de l’hosto (repas complet pour 3,50 euros et pas dégeu en plus). Bref, un mardi bien rempli.

Les autres jours de la semaine se sont déroulés dans un esprit relativement similaire avec une part de travail prenant un peu pus d’ampleur au fil des jours (dans un premier temps lecture, lecture et re-lecture, j’ai tant de choses à découvrir…)

Mes soirées quant à elles m’ont permis de découvrir (en solo ou avec Michael et Sylvia) quelque peu la belle ville d’Innsbruck, ainsi que quelques uns de ses bars et autres restaurants.

L'incontournable "Toit doré" (Goldenes dachl)

Les fameux clocher Tiroliens

Depuis l'un des ponts d'Innsbruck (Innsbruck signifiant "Pont sur l'Inn", l'Inn étant le fleuve passant traversant la ville)

Au second plan, la rue de mon futur appartement, donc ma future rue; la Inn Straß (la rue du Inn), prononcer Inn Strasseu


Quant à ce week-end… Quel week-end !!! Samedi matin, direction la station de ski de ????? avec Wolfgang, Yvonne et leur petite fille. Une journée splendide, pas un nuage, une neige pas trop dégeu (pour faire le difficile) et un accès VIP (parking au pied du petit train tyrolien (sorte de téléférique sur rail), forfait gratuit, beignet de carnaval à volonté,…) grâce à la maman d’Yvonne, j’ai nommé Ursula, qui travaille à la station. Pas mal comme plan hein ??? Et encore, vous n’avez rien vu…

Wolfgang et ma pomme


Le midi, une pause déjeuner fort sympathique en terrasse au soleil, et en guise de repas : deux Stiegel d’un demi-litre chacune (Salzburger bier, la meilleure donc, car Wolfgang est originaire de Salzburg, n’y voyait aucun chauvinisme). Ah oui, ici, niveau bière ça plaisante pas ! Ca, ça vous requinque un skieur en moins de temps qu’il n’en faut pour siffler sa bière !!!

L'arme du crime


Les accusés

Après notre intermède céréalier, la petite famille me quittait, et j’enchaînais deux descentes supplémentaires avant de rentrer avec Ursula et deux de ses collègues de la station. Et décidément, les gens qui bossent en station (je pense particulièrement aux gars) se ressemblent beaucoup. Du genre 100 à l’heure en descente, et vas-y que je double tous ces cons de touristes, et que je fais hurler la chiotte, bref, une descente épique et donc vous l’avez compris rapide (Ursula était un peu gênée je crois, mais pas trop quand même, et elle avait bien raison).


Et ce dimanche, on a remis ça, mais ça la petite, car on a eu droit à un traitement de faveur exceptionnel !!! Départ à 7h d’Innsbruck et montée au sommet avec les pisteurs à 7h45, alors que la station n’ouvre qu’à 9h, pour une descente façon « les rois de la montagne ». C’est pas compliqué, la station pour nous trois (Wolfgang, Yvonne et moi), aucun autre skieur, le soleil en train de se lever sur les montagnes, toujours pas un nuage en vue, et une neige vierge de toute trace de ski !!! C’est pas énorme la vie à Innsbruck, hein ? Qu’est ce qu’on dit ? Merci Ursula !!!


Cherchez bien, vous trouverez le petit train


Et voili, à 9h quand tout le monde arrive, pause petit déjeuner avec pour moi deux cafés, un bretzel (mais un vrai), deux saucisses sèches alpines, et un apple schtrüdel (j’ai écrit n’importe quoi, aucun souvenir de l’orthographe, mais c’est une sorte de chausson à la pomme roulé avec des amandes, de la cannelle, et ça tient au corps). Encore quelques descentes, puis une pause bière comme la veille à notre point de ralliement, un coup de schnaps avec Ursula (un alcool local de poire Williams rouges vraiment délicieux) et en route pour une sieste bien méritée à l’hôtel.

Enfin voilà pour une première semaine autrichienne. Et la semaine prochaine (19 au 25) s’annonce sympathique avec une réunion boulot en compagnie des principales personnes avec qui je vais bosser de manière à baliser le terrain pour l’année qui vient, un déménagement mardi suivi d’une après midi fériée pour cause de carnaval (et y parait que c’est pas triste) et sûrement plein d’autres choses par la suite. Alors à bientôt pour la suite…

Sur le chemin, une étape stéphanoise...

Hallo !!! (Salut en allemand)

Tout débuta par un départ samedi matin de Bordeaux pour une arrivée en deuxième moitié d’après midi sur St Etienne au restaurant de Thierry, j’ai nommé le « Restaurant Nado ». En plein centre de St Etienne, dans une rue piétonne, Thierry a donc ouvert son resto cet été. Dans un cadre moderne et épuré Thierry vous servira une cuisine « quasi gastronomique » (c’est lui qui l’a dit) qui vous en mettra plein les papilles, croyez moi ! Et franchement la déco… c’est superbe. Tout a été fait sur mesure, le bois des tables et des chaises est le même que celui que l’on retrouve autour du comptoir, les luminaires en mettent plein la vue, mais surtout… c’est délicieux (je me répète, mais pour un resto, cela reste le principal). Allez y les yeux fermés et surtout dites bien que vous venez de ma part ;-p

Le soir venu, et après avoir eu le bonheur de manger « chez Nado », nous partîmes pour une petite virée nocturne à la découverte du Sainté by night. Ma foi, les endroits les plus branchouilles quelques soient les cités se ressemblent un peu tous, principalement de par la population qui les fréquente. Mais ne crachons pas dans la soupe, ça fait toujours plaisir d’y faire un tour et d’apprécier la plastique de certaines personnes (car quand la musique se fait tirer par l’oreille pour vous faire remuer du popotin, c’est encore ce que l’on a trouvé de mieux à faire en boîte). Mais on se lasse quand même au bout d’un moment et vient alors le moment (sur les coups des 5h du mat’) de becter une bonne pizza qui nous a remis sur pieds et nous a permis d’aller… nous coucher !

Réveil à 13h du mat et petit match de basket dans une salle où sévissent quelques basketteurs stéphanois et où Thierry a ses habitudes. Super moment de franche rigolade, genre les blancs ne savent pas sauter (ma pomme en l’occurrence), même si je ne suis pas peu fier de mon contre fulgurant conclu magistralement par un double pas victorieux qu’un albatros en plein décollage n’aurait pas renié.

Puis retour à l’appart où Nadia nous rejoignit, partie qu’elle était visiter sa maman. Et pour clore le week-end en beauté, une victoire écrasante des girondins sur les marseillais sur le score fleuve de 1-0 (spéciale dédicace à mon parrain).

Le lundi matin après un au revoir à mes chers hôtes, je reprenais donc mon fier destrier afin de filer droit sur l’Autriche !!! tatatan…